Deux freins sont à l’origine de l’exclusion de la France du progrès mondial.
Le premier est financier : nos chercheurs sont dans l’obligation d’aller à l’étranger pour lever des fonds.
Le second est le principe de précaution, véritable barrage de créativité ; il joue un rôle considérable dans la croissance du chômage et dans la baisse de la production industrielle.
Depuis 2005, le principe de précaution a une valeur constitutionnelle en France. Ce principe est complexe, puisque pour l’énoncer on utilise trois négations successives : « NE PAS avoir de certitude concernant un risque N’est PAS une raison pour NE PAS agir de façon préventive». Et, contrairement à la prévention qui s’intéresse aux risques avérés, la précaution s’intéresse aux risques potentiels.
A l’instar du comique BIGARD, l’état français ne veut plus nous faire prendre le risque d’être mordu par une chauve-souris qui ne connait pas le digicode de l’immeuble où nous sommes retranchés au 5ième étage !
Deux conceptions de l’homme se font face en France.

La conception de l’homme précautionneux, être de désillusion, qui ne pense la responsabilité qu’en termes de culpabilité ; qui n’est jamais en désir d’avenir mais veut le maîtriser comme s’il devait être le simple prolongement du présent.
Le trait le plus précieux de la condition humaine se voit dans le goût du risque, l’audace, l’aventure, le désir d’avenir.
La France est le seul pays développé qui a choisi de piétiner dans l’ordre quand tous les autres préfèrent avancer dans le désordre.

« DISRUPTONS »

Le certain est que la gestion publique d’un risque n’est pas et ne sera jamais supérieure à sa gestion privée car le régulateur de la science n’autorisera jamais rien pour ne rien risquer, lui.
Et, ce ne seront pas les scientifiques les plus pointus qui mèneront ces missions de contrôles. A la moindre alerte, terminées les huitres du bassin d’Arcachon…Au revoir aux scientifiques qui nous mettaient en première ligne dans la recherche OGM naguère…
La France est en danger de muséification !
Et puisque la constitution, on peut y rentrer, mais pas en sortir, CHANGEONS LA CONSTITUTION. Nous éviterons ainsi que nos enfants ne s’expatrient pour inventer demain.…