Non, la conformité avant toute chose.
Notre culture occidentale judéo-chrétienne et musulmane nous a habitués à tout analyser de manière binaire, en bien ou en mal, en vrai ou en faux, en beau ou en laid, en masculin ou féminin… Spontanément, on accepte difficilement que cohabitent une chose et son contraire.
Staline a cependant débuté dans la vie en écrivant des poésies et Hitler aurait pu être peintre s’il ne s’était fait virer de l’équivalent des Beaux- Arts en Autriche.
En France, on ne sait pas dire OUI et OUI.
Le OU est prévalent partout.
Notre monde actuel est vécu comme dichotomique ; il est schizophrène ; il est dual ; il s’oppose ; il coupe ; il sépare ; il est manichéen ; il a besoin de sécurité, de verticalité, de raisonnement en silo. Il ne supporte pas l’ambivalence, s’accommode mal de la transversalité ; il a besoin de catégoriser.
Il engendre l’erreur systématique, puisqu’il n’envisage jamais l’inverse de la croyance émotionnelle ou de la conviction pseudo-rationnelle qui s’imposent en préjugés premiers.
Le paradoxe n’est pas le contraire d’une chose ou d’un concept, mais le contraire des préjugés culturels communément admis par un groupe social, quel qu’il soit, face à une chose ou à un concept.
Roland Barthes estime qu’il n’est de « meilleur paradoxe que le jeu d’échec en ce qu’il est immuablement structuré ET infiniment renouvelable. »
Notre cabinet LEADERSHIP PARADOXAL invite à considérer l’entreprise individuelle et collective comme un jeu d’échec.
Que ce soit à travers l’audit, le conseil, le coaching ou la formation, nous invitons notre client à « considérer les contraires en même temps…»