Dans un monde complexe où la connaissance universelle double tous les 7 ans selon Idriss Aberkane, la seule constante qui nous gouverne est l’aptitude au changement.
Tous nos ennuis naissent d’un but que l’on persiste à atteindre avec un savoir-faire dépassé. Nous relevons nos challenges avec le double objectif de réussir et de ne pas changer.
Et on n’a pas assez d’énergie pour remettre en cause nos moyens.
Nos dirigeants en sont là. Ils répugnent à apprendre car apprendre signifie CHANGER … EUX !
Or, on veut montrer que l’on sait !
Même si 80% des métiers de dans 10 ans n’existent pas encore, et même si notre bac + 10 est déjà obsolète, on s’accroche à notre diplôme comme un noyé à sa bouée.
Pourtant, dans le fond, chacun sait qu’on ne peut pas continuer à faire plus de ce qui ne marche plus.

 DISRUPTONS : « Et si nous étions exemplaires ? »

L’homme est ainsi fait que du point de vue de son néocortex, il est d’accord pour que tout bouge du moment que rien ne change dans son limbique.
Pourtant, le changement réussi vise à mettre du limbique dans son néocortex.
Voyons l’exemplarité de Napoléon sur le pont d’Arcole et apprécions-la dans ses discours. ( ex : Avril 1796 – Proclamation à l’armée d’Italie : « Soldats, vous avez en 15 jours, remporté la victoire ; vous avez gagné des batailles sans canon, passé des rivières sans pont…mais soldats, vous n’avez rien fait, puisqu’il vous reste encore à faire… » )
« Le manager d’hier était intelligent et voulait changer le monde. Aujourd’hui, le leader est sage et apprend les 7 points clés de son propre changement ». Paraphrase de RUMI.