Hier, les deux mamelles du modèle Français étaient la bureaucratie et la compétitivité. La première niait l’humain et la seconde le manipulait. « Ca marche ! », disaient les dirigeants aux manettes, « la France est en pleine croissance »…
La France ne croît plus et les Français ne croient plus non plus.
A l’ENA on apprend que l’essentiel c’est de l’emporter sur l’autre, de lutter, de gagner. La note – preuve indéniable de l’intelligence cartésienne – est garante de ce que le bureaucrate saura bien monter sur un cheval… de bois.
L’intelligence verbale, également encouragée à l’école de la vie notée, produit des avocats ministres compétitifs qui savent très bien manipuler et qui, parfois… tombent de cheval.
DISRUPTONS : « Visons l’intelligence partagée »
Ecoutons la formule d’Albert JACQUARD : « Nous sommes dans une société de compétition, mais un gagnant est un fabriquant de perdant. Il faut rebâtir une société humaine où la compétition sera éliminée. Je n’ai pas à être plus fort que l’autre. Je dois être plus fort que moi grâce à l’autre ».
Et on y vient grâce aux millennials, les jeunes nés avec Internet. Ils sont très connectés et veulent un monde moins axé sur la compétition, plus coopératif et plus partageur. Ils encouragent une forme d’intelligence jamais exploitée en France : l’intelligence interpersonnelle dont on aura grand besoin, car en complexité, la pensée résolutive se produit bien plus entre nous qu’en nous.
Pour l’exalter, pratiquons une activité collective dès deux ans, comme en Finlande, et cessons de penser en énarque que coopérer c’est tricher. Nous vous aiderons à trouver du talent aux autres ; c’est comme monter sur un vrai cheval !
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