Au British Open de golf en 1999, Jean Van de Velde se visualise en train de soulever la coupe.
Oui, car au 72Ième et dernier trou, l’inconnu sorti des qualifications qu’il est, a trois coups d’avance sur tout le monde. Il luit suffit de rester concentré et de jouer ce coup comme les 71 précédents…
Aie Aie, Aie !
La joie l’inonde un coup trop tôt ; Il se voit en haut de l’affiche avec tous les honneurs associés.
Alors, il fait n’importe quoi ; mauvais choix de trajectoire, balle dans l’eau et autres pénalités et son graal s’envole.
Les observateurs qui criaient au génie, car pas un Français n’avait gagné depuis 1907, se mirent à clamer : « Quel manque de chance ! »

DISRUPTONS : « Identifions le détail »

Mais que vient faire la chance dans cette histoire ?
Pendant 71 trous Jean est dans l’action de réaliser le geste parfait sur une balle immobile et au 72ième il est hélas rendu au résultat de l’action. Il rêvait à la Jaguar qu’il allait gagner et à la façon de dépenser son argent.
Un peu comme ces étudiants en 1ière année de médecine qui échouent en ne pensant qu’au but – Avoir leur diplôme – et négligent le chemin du travail quotidien.
Notre école est responsable de cela. On n’y apprend pas le plaisir d’apprendre, mais le plaisir de la note, du résultat. Et quand on pense trop fort au résultat sans être armé pour cela, la déception est magistrale.
Sont-ils bêtes ces étudiants ? Et Jean Van de Velde ? Pas du tout ! Ils sont trop motivés finaux. Seul le but les intéresse.
Nos consultants concentrent exclusivement sur le chemin ET font atteindre d’autant mieux le but qu’ils ne le visent pas.